elle m'invite
à entrer, l'ombre fraîche
du parc du château
Les pensées sauvages
elle m'invite
à entrer, l'ombre fraîche
du parc du château
soleil de juillet -
pour les grandes grues
ses premiers rayons
Il ne s'agit pas de ce mur, fort heureusement...
chantier de juillet -
parti je ne sais où,
le vieux mur de pierres
pas un coin d'ombre
dans le camp de nomades
- canicule
brume de chaleur -
sur le casque du motard
une crête orange
les corneilles s'envolent
reste
l'ombre de l'arbre
veille de l'été -
une pelleteuse démolit
la maison voisine
Cardoso "le nu"
matin de Pentecôte -
dans l'échancrure d'un nuage
la lune montante
tablées de poètes
sous la tente - la langue
était au menu
- éclaircie
sans attendre ils décapitent
les pâquerettes