Les pensées sauvages
Ciel d'orage- une étrange rencontre le temps d'un éclair &&& Pour éclairer votre lanterne voici la photo initiale.
tout juste mangeable -quetsches pas assez mûres- clafoutis foutu
Suivre une ligne de fuite -s'évader
bien dégagé autour des oreilles avant les fêtes de Noël
six heures quarante le ciel ébouriffé pas bien réveillé &&& sept heures quarante huit un chat noir traverse la rue le TER entre en gare Huit heures quinze l'écho de leurs coups de marteau matin de juillet
Mustang beige à ma hauteur loué soit le feu rouge
de neuf heures du mat' à quatorze heures elles ouvrent leurs ombrelles
un jour il a vu son saule pleureur pleurer le client du bar
au bord de la rue ses fruits amers pour les oiseaux- l'arbre solitaire
en pleine lumière son meilleur profil montré aux promeneurs
Sa petite reine au karscher le "vététiste" casqué
entre deux nuages l'aile blanche d'un planeur- solstice d'été
Retraite "descente" pour le gouttière cabossée toute sa vie
Au-delà des ajoncs La rumeur de la récré- Le vent glacial
A chaque client Brin de muguet et rose rouge- La boulangère
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Derniers jours d'avril Le pommier octogénaire Toujours présent
Chaque matin je passe devant ce mur Tout un programme
Avril dans le pré Leur éclatante victoire- Les pissenlits
Ombre de l'érable- Le coin des petits enfants &&& POULET HORS CHAMP Dans l''arbre l'oiseau vocalise Dessous un poulet verbalise
Au départ le collage, fait à partir de photos de patchworks, s'appelait "Quilt". Collage réalisé plusierus semaines avant de découvrir cette photo de l'étang de Berre. Je n'ai voulu toucher à rien, seule le photo a été inversée.
Rivière février 2012. Pas de photo du chat noir ni du bassin. scrutant l'eau gelée du bassin - un chat noir
sans que je tousse - tombée sur le trottoir la mousse
mésange du balcon - de peur qu'elle ne s'envole se retenir d'éternuer
bredouille - dès l'aube je repars à la chasse au haïku