Les pensées sauvages
soleil de juillet - de corolle en corolle un syrphe des corolles
pavot chiffonné - le bourdon va repasser
depuis des lustres il attire les bourdons le rosa rugosa
distanciation - pas plus d'une abeille par coquelicot
fleurs de prunelliers - il va où il veut quand il pleut l'escargot
ombre et lumière - sur une berce une cétoine "drap mortuaire"
elle aime aussi les crocus de petite taille l'abeille
dernier jour de mars - sur la plus haute branche madame la pie
revenons à nos tournesols - tiens, une abeille !
le soleil est de retour le chant de la mésange aussi
grisaille d'avril - ce matin les corbeaux freux parlent de la pluie
pot brisé - un lézard gobe les fourmis
médiocres furent les récoltes - fleurs de picrides
traversant le ciel à la vitesse d'un escargot un chou-fleur
Disparu le rapace ! - cinq secondes de sur-place et puis s'éloigne le rapace
adieu oie, oison adieu verte prairie - soucoupe en morceaux
fin de l'été - une punaise escalade notre soleil
les zinnias n'attendaient plus que lui - bourdon des champs
rue des glycines - un air d'accordéon à plein tube
Jeune pêcher de vigne de six ans. - premiers jours de mars - allons célébrer les fleurs de notre pêcher
quelle douceur ! une abeille butine le muscari
recueillement - en face du cimetière le cirque s'installe
Vent d'automne - les nids de freux à découvert
bourrasque - une fleur de marronnier se glisse dans mon cou
as-tu vu sortir le chat, pissenlit devant le soupirail ?